Le
10 juin 2004 à 22h30 lannonce de la mort de Ray Charles
tombe, cinglante, comme un couperet.
« Ray Charles est mort ! »
Cette nuit là cette phrase rebondit douloureusement dans
mon esprit. Elle me glace le sang, me poignarde le cur.
« Ray Charles est mort !»
Je savais pourtant, que Ray Charles était très malade.
Des nouvelles de sa santé me parvenaient et je savais quil
vivait ses derniers jours
Je me garderai bien de parler de la vie de Ray Charles et
de commenter sa carrière en détail. Certains
journalistes ont par le passé fait un travail magistral
sur tout ce qui concerne ce musicien exceptionnel (Frank
Ténot, David Ritz, Joêl Dufour, Maurice Cullaz
).
Pour ce qui est de la presse quotidienne qui sest
emparée de lévénement, il a été dit
suffisamment de stupidités pour que je me risque à
alourdir la bilan.
« Ray Charles est mort »
La disparition de Ray Charles mattriste, me
consterne, mais de merveilleux souvenir restent gravés
en moi à jamais. Jai dû assister à une
quarantaine de concert de Ray. Son premier concert à
Paris Olympia, le Palais des Sports de 1961, les séries
de concerts à la salle Pleyel dès 1967. Puis suivirent
les tournées en province que je ne ratai pour rien au
monde si jétais dans la région.
En 2000, jai enregistré un hommage à Ray Charles,
en trio. Grâce à cela jai eu la chance de côtoyer
le Maître à 2 reprises. Cétait un homme exquis,
enjoué.
Je noublierai jamais les 50 années lumière
de cette voix magnifique, éblouissante, elles illuminent
à jamais mon corps et mon âme.
A.PINILLA-MUNOZ
|